top of page

Portrait d'Artiste (#1) … HeartCraft

  • Margaux
  • 28 sept. 2018
  • 5 min de lecture

Bonjour mon petit Maurice, j’espère que tu vas bien.



Aujourd’hui je te présente ton nouveau rendez-vous du mois : Portrait d’Artiste. Mieux que de la crème chantilly sur tes fraises, je te propose de découvrir ces hommes et ces femmes qui font de la rue, un véritable lieu d’expression !

Par ce format, je souhaite te sensibiliser à tous ces messages que peuvent véhiculer un sticker, une affiche, un pochoir, une fresque, … . Car derrière chaque œuvre se cache un artiste, une histoire mais surtout un message, des émotions.


Par le biais d’échanges par mail, téléphonique, ou encore réelle rencontre, j’ai pu poser à ces artistes, de nombreuses questions sur l’art, leur intérêt pour l’art urbain, leur message, … et bien d’autres petites choses.


Je te laisse donc avec l’artiste du mois. Pour lancer ce nouveau rendez-vous, quoi de mieux que de commencer avec l’amour. Aujourd’hui, je laisse place à HeartCraft.


MarGo Somewhere : “Bonjour HeartCraft, j’espère que vous allez bien ! Pour commencer cet interview, une petite présentation s’impose, non ?”


HeartCraft : “Je m’appelle HeartCraft et je vis sur Paris. Je pratique depuis 1 ans et demi le street art et de manière générale, je suis artiste. En tant que tel je travaille sur différentes productions artistiques et commerciales : du mannequinat à la comédie.”


MarGo Somewhere : “Pourquoi avoir choisi cet art comme moyen d’expression ?”


HeartCraft : “Pour moi, le street art a d’abord été un moyen de m’inviter, lors des dernières élections présidentielles, dans le débat politique au sens grec du terme lorsque la vie politique accordait une grande place à la parole publique et au débat d’idées contrairement à nos jours. Dans ces temps assombris, j’ai souhaité rappeler des valeurs positives de tolérance, de fraternité et d’amour, quelle que soit, notamment, notre couleur de peau, notre origine ethnique, notre orientation sexuelle ou notre religion, symbolisées par ce cœur. La rue reste une manière directe et concrète de s’adresser au plus grand nombre.”


MGS : “Pourquoi avoir choisi cet (emblème) pour vous représenter ? Quel message souhaitez-vous véhiculer ?”


HeartCraft : “Mon cœur unit une femme et un homme, la chevelure enveloppante de la femme formant le corps du coeur. C’est un dessin simple et universel que j’ai voulu compréhensible par tous au-delà des murs que l’on érige partout dans le monde. J’ai complété ce travail de cœurs avec un slogan #lamouraupouvoir que j’écris sur les trottoirs et un nom de street artiste HeartCraft « fait avec le cœur ». Comme le disait Nelson Mandela : « Personne ne naît haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer car l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire. » Partager ces cœurs dans l’espace public est ma manière d’illustrer ces paroles et, peut-être, très humblement d’apprendre / ré-apprendre aux gens à aimer.”


“J’ai souhaité rappeler des valeurs positives de tolérance, de fraternité et d’amour”


MGS : “Quel est votre lien avec l’art dans votre enfance ? Et avec le street art ?”


HeartCraft : “Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours écrit, dessiné, joué, rêvé. J’ai longtemps été enfant unique, l’ennui et l’imaginaire ont été des compagnons de jeux merveilleux, bien avant l’avènement des « écrans » ; ce dont je suis très heureux. Je n’avais aucun lien particulier avec le street art que je ne connaissais pas avant de le pratiquer.”


MGS : “Que pense votre entourage de votre “activité” ?”


HeartCraft : “Mon entourage est très encourageant et enthousiaste vis-à-vis de mon travail de cœurs.”


MGS : “D’où tirez-vous votre inspiration ?”


HeartCraft : “Je puise mon inspiration dans tout ce qui m’entoure, l’actualité, les arts, les artistes, mon imaginaire, Instagram, ma vie au quotidien.”


MGS : “Quels sont les street artistes que vous admirez ?”


HeartCraft : “La liste serait beaucoup trop longue et je suis plus souvent admiratif d’une œuvre spécifique qui soudainement va vibrer en moi par la synthèse de son message, ses qualités techniques et artistiques et le lieu choisi pour sa réalisation, par exemple, je suis fasciné par la fresque « Man vs wild » de Gütan et Mahn Kloix réalisée à Marseille ou « Giants, Kikito and the border patrol » de JR réalisée à la frontière mexico-américaine ou encore la sublime "Dengju" de Fin Dac pour le Studio Harcourt à Pantin et bien d’autres encore…”


MGS : “Quel est la meilleure et la pire remarque que l’on ai pu vous faire par rapport à votre travail ?”


HeartCraft : “Je ne retiens que le positif et j’ai la chance de recevoir 99% de jolies remarques sur mes coeurs, ce qui est le plus beau des encouragements au jour le jour.”

“Tant qu’il y aura des murs et plus encore des murs séparant les gens, il y aura du street art.”


MGS : “Quel est l’endroit insolite où vous avez et où vous aimeriez réaliser une de vos oeuvres ?”


HeartCraft : “Mon plus beau souvenir, de par les rencontres que j’ai faites, le support et la réalisation, reste la fresque que j’ai co-signé avec une magnifique street artiste iranienne Hellia Sob à Istanbul. C’est une œuvre qui a été initiée, autorisée, imaginée et réalisée sur l’une des plus anciennes maisons privées d’Istanbul en 72 heures au printemps 2018. Cette rencontre d’êtres de cultures différentes pour aboutir à une réalisation commune loin de chez soi, c’était génial.”


MGS : “Quel avenir pour le street art selon vous ?”


HeartCraft : “Tant qu’il y aura des murs et plus encore des murs séparant les gens, il y aura du street art.”


MGS : “Attention, une avant dernière question, la plus déterminante : que pensez-vous du prénom Maurice ? Que vous inspire-t’il ?”


HeartCraft : “Maurice est un prénom qui renvoie à mon enfance solitaire où l’imagination, les arts et la lecture avaient une place prépondérante. Et parmi les héros de mon enfance, il y en avait surtout deux : Simon Templar (dit Le Saint) de Leslie Charteris et Arsène Lupin de Maurice Leblanc.”


MGS : “Le mot de la fin ?”


HeartCraft : “La vie est si fragile, savourez-en chaque instant et n’oubliez jamais de dire “Je t’aime” et “Merci”. Merci Margaux”



On arrive à la fin de cet interview Maurice. HeartCraft est un artiste à l’écoute, qui s’est prêté au jeu et je le remercie grandement pour cela. Un artiste au grand cœur, qui m’a touché par sa plume et par ses inspirations : tu dois absolument découvrir son instagram qui se trouve juste ici (je crois que je tombe amoureuse de son travail, ahahah). Tu n’as pas fini d’entendre parler de ses sti-coeurs (#MauriceMauvaisJeuDeMots) .


A travers ses mots, j’ai senti un élan de positivité et de bonnes ondes (le « +=+ » prend tout son sens : le positif attire le positif). Alors mon petit Maurice, tire le meilleur de chaque situation et tu verras, la vie sera plus belle (#MauricePositifAttitude) !


Je te laisse découvrir le profil de HeartCraft sur UrbaColors et Instagram

J’espère que ce nouveau format te plaît et n’hésites pas à me dire dans les commentaires ce que tu en penses et quel street artiste veux tu découvrir !

Encore un grand merci à lui, et pour reprendre ses mots :


“La vie est si fragile, savourez-en chaque instant”


Prends soin de toi et à la semaine prochaine !

Kenavo !


Margaux


Commentaires


Ne manquez aucun de mes articles en vous inscrivant

  • White Facebook Icon
  • White Instagram Icon

© 2017 MarGo Somewhere. Imaginé avec Wix.com

bottom of page